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La réforme de la formation privée va-t-elle booster le continuum ? – Le Regard d’Eric de Riedmatten

Présenté par Eric de Riedmatten
Janvier 2024

Avec les nouveaux besoins en sécurité privée, on comprend que la formation va devenir un impératif pour la profession.
Les JEUX OLYMPIQUES révèlent que la France manque d’agents. Ce n’est pas la main d’œuvre qui manque c’est plutôt le déficit de professionnels formés qui fait défaut.
Et comme l’insécurité ne cesse d’inquiéter les français, on aura de plus en plus besoin de protection.
À tous les niveaux.

La réforme de la formation privée devrait entrer en vigueur le 1er mars 2025. 6 mois après les JO.
Cela aura un impact immédiat sur la profession. Car les entreprises chargées de la formation professionnelle pourront obtenir plus rapidement un agrément.
Ce qui va fluidifier l’accès aux formations. Puis au diplôme… et aux métiers d’agents de sécurité.

Cela concernera d’abord les activités de gardiennage et de surveillance humaine : deux secteurs prioritaires où la formation doit monter en niveau.

Il y a quelques jours, le 16 janvier, le projet de décret a été remis à la commission nationale chargée de la formation professionnelle. On peut y lire que le CNAPS sera autorisé à délivrer des autorisations d’exercer UNE ACTIVITÉ DE FORMATEUR PROFESSIONNEL dès septembre 2024

L’examen se déroulera comme pour une épreuve du code de la route

En écoutant les propos de l’UFACS et du président Olivier Driffort, je comprends bien que « l’avenir du secteur de la sécurité privée passe par une montée en compétences… ET CELA PASSE AUSSI PAR le maintien des valeurs du métier »

BIEN SÛR : AVEC CETTE REFORME, il faudra s’attendre à des contrôles renforcés pour s’assurer que la formation est bonne. Et ce sont les INSTITUTS qui délivrent les diplômes qui seront passés au crible

LA réforme prévoit par exemple des contrôles UNE FOIS PAR AN. Certes, c’est encore de l’administratif et des complications pour les centres de formation MAIS IL LE FAUT si la profession veut gagner en crédibilité.

Que conclure ?
Que la sécurité privée va ENCORE monter d’un cran en termes de formation, de filtrage et de contrôles.
Et c’est un gage de qualité pour la future main d’œuvre. C’est une garantie que cette profession soit jugée fiable et devienne plus que jamais un pilier.
Un pilier capable d’épauler la sécurité publique

Et qui dit plus d’exigence devrait signifier MEILLEURS SALAIRES.

La profession deviendra alors PLUS ATTRACTIVE

C’est ce que réclament depuis longtemps toutes les organisations professionnelles que l’on entend régulièrement ici, sur votre média, ANEWS SECURITE

Directeur de la publication : Michaël Lejard
Chef d’édition : Eric de Riedmatten
Editeur : Agora Médias, une activité d’Agora Managers Groupe